L'année 2018 commence en fanfare sur Netflix avec la diffusion internationale d'un anime attendu : Devilman Crybaby.
Adapté du manga culte de Go Nagai et remis au goût du jour par le talentueux Masaaki Yuasa, l'anime composé de 10 épisodes raconte comment le jeune Akira Futo, devenu un démon, va tenter d'instaurer la paix entre humains et démons sur Terre.
L'animation ce n'est pas que pour les enfants. Netflix l'a compris avec des projets d'animation destinés au public adulte. Si les œuvres de Go Nagai sont réputées au Japon, en France le succès a toujours été timoré. Devilman Crybaby pourrait bien changer la donne en popularisant une œuvre vieille de 46 ans. Eh oui, on a du mal à y croire tant les thématiques de l'anime n'ont jamais autant trouvé leur place dans notre époque. Violent, malsain, cru, terriblement humaniste, Devilman Crybaby s'affranchit des codes de la japanim pour proposer une œuvre marquante, aux personnages torturés et à l'ambiance qui ne laisse place qu'à un désespoir sans porte de sortie pour l'humanité.
Parce que oui, Devilman Crybaby est bien plus qu'une œuvre d'animation japonaise, c'est une œuvre dont le destin pourrait bien en faire le fer de lance d'une animation adulte et mature capable de renouer les anciens fans de japanim avec l'animation japonaise. On a souvent tendance à dire que l'animation japonaise ne sait pas évoluer, qu'elle s'enferme dans ses clichés. En voilà une belle preuve qu'elle est capable certes du pire mais aussi du meilleur.
Que vous soyez ou non fan d'animation japonaise, Devilman Crybaby rejoint le clan très fermé des œuvres à absolument voir. Évidemment l'anime est conseillé pour un public averti et adulte.
Conclusion finale : à voir absolument.